Un chiffre qui semble conséquent mais il est tout de même à rappeler que le pays compte présentement 3 508 coopératives en totalité dont 2 435 œuvrent dans le secteur primaire, 380 seulement dans le secteur secondaire et 693 dans le secteur tertiaire. Tout ce petit monde peut enfin compter sur l’appui de l’Etat ainsi que de plusieurs structures de promotion des coopératives notamment le Projet d’appui à l’industrialisation et du secteur financier (PAISF) ou encore le NCBA CLUSA ou National Cooperative Business Association – Cooperative League of the United States of America qui ont pour but de développer et gérer diverses initiatives visant à apporter des solutions orientées aux marchés à travers une structure d’information et d’appui.
Loi sur les coopératives
Cependant, ces petits producteurs agricoles fondent tous un grand espoir sur la loi sur les coopératives qui vient récemment d’être adoptée pour pouvoir développer leurs activités. « Il existe de nombreux produits naturels que nous pouvons étiqueter comme produits naturels ou biologiques. L’un des avantages apportés par cette loi est donc le développement de la communauté à la base car elle aura la possibilité de vendre les produits aussi bien localement qu’à l’étranger. Par conséquent, vous pouvez également bénéficier de différentes certifications telles que BIO, FAIRTRADE », arguait le ministre de l’Industrie du Commerce et de la Consommation à la présentation de cette loi. Une loi qui accorde une importance particulière à la production de proximité, et adaptée aux normes internationales pour les coopératives. Une loi solide qui protège les sociétés coopératives et facilite également leur relation avec le système gouvernemental. Le fait d’avoir cette loi permettra également d’améliorer le classement de Madagascar en conformité avec les normes internationales où ceux qui seront membres d’une coopérative ne sont plus des membres ordinaires mais sont tous des membres associés. Ainsi, ces derniers ne sont plus cantonnés dans l’agriculture, l’élevage, ou le transport, comme d’habitude, mais ils peuvent se développer dans d’autres secteurs, comme le bâtiment et le commerce, et ils peuvent aussi transformer leurs produits pour l’exportation.
La rédaction