Publié dans Economie

Coopératives - Les voyants au vert pour les petits producteurs agricoles

Publié le dimanche, 23 juillet 2023

Optimisme. A l’heure de la célébration de la journée internationale des coopératives qui s’est déroulée le week-end dernier à Miarinarivo, les représentants des petits producteurs agricoles de la région ainsi que de tous secteurs confondus ont montré un positivisme affiché à travers la cinquantaine de stands observés sur les lieux de festivités. L’évènement aura été l’occasion pour les professionnels du secteur agricole et de l’élevage, venant notamment des Régions de Bongolava, d’Analamanga, d’Analanjirofo, d’Anosy ou encore de Vakinankaratra d’échanger à travers des séances de B to B. Cependant, l’un des objectifs principaux de la tenue de cet évènement à Miarinarivo était de chercher des axes d’amélioration de la production, des financements et des recherches de marchés pour les coopératives de la Région d’Itasy qui se comptent à près de 400 jusqu’à présent.

Un chiffre qui semble conséquent mais il est tout de même à rappeler que le pays compte présentement 3 508 coopératives en totalité dont 2 435 œuvrent dans le secteur primaire, 380 seulement dans le secteur secondaire et 693 dans le secteur tertiaire. Tout ce petit monde peut enfin compter sur l’appui de l’Etat ainsi que de plusieurs structures de promotion des coopératives notamment le Projet d’appui à l’industrialisation et du secteur financier (PAISF) ou encore le NCBA CLUSA ou National Cooperative Business Association – Cooperative League of the United States of America qui ont pour but de développer et gérer diverses initiatives visant à apporter des solutions orientées aux marchés à travers une structure d’information et d’appui. 

Loi sur les coopératives

Cependant, ces petits producteurs agricoles fondent tous un grand espoir sur la loi sur les coopératives qui vient récemment d’être adoptée pour pouvoir développer leurs activités. « Il existe de nombreux produits naturels que nous pouvons étiqueter comme produits naturels ou biologiques. L’un des avantages apportés par cette loi est donc le développement de la communauté à la base car elle aura la possibilité de vendre les produits aussi bien localement qu’à l’étranger. Par conséquent, vous pouvez également bénéficier de différentes certifications telles que BIO, FAIRTRADE », arguait le ministre de l’Industrie du Commerce et de la Consommation à la présentation de cette loi. Une loi qui accorde une importance particulière à la production de proximité, et adaptée aux normes internationales pour les coopératives. Une loi solide qui protège les sociétés coopératives et facilite également leur relation avec le système gouvernemental. Le fait d’avoir cette loi permettra également d’améliorer le classement de Madagascar en conformité avec les normes internationales où ceux qui seront membres d’une coopérative ne sont plus des membres ordinaires mais sont tous des membres associés. Ainsi, ces derniers ne sont plus cantonnés dans l’agriculture, l’élevage, ou le transport, comme d’habitude, mais ils peuvent se développer dans d’autres secteurs, comme le bâtiment et le commerce, et ils peuvent aussi transformer leurs produits pour l’exportation.       

 

La rédaction

Fil infos

  • Îles malgaches de l’océan Indien - Madagascar exige des compensations  
  • Coopération militaire - GSIS, l’unité d’élite de la Gendarmerie prête à évoluer sur tous les fronts
  • Restitution des îles Eparses - Deuxième face à face à Paris ce jour
  • Intoxications alimentaires à répétition - Les causes demeurent floues
  • Diplomatie - Un juriste malgache élu au Comité onusien pour les migrants 
  • Empoisonnement à Ambohimalaza - Le bilan ne cesse de s'alourdir
  • Coopération Emirats arabes unis - Madagascar - Une centrale solaire de 50MW bientôt à Moramanga
  • Président Andry Rajoelina - « 65 ans d’indépendance sont signe de maturité historique »
  • Bus électriques, nouvel avion militaire,… - Le Chef de l’Etat concrétise ses engagements
  • Madagasikara - A l’unisson !
Pub droite 1

Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

A bout portant

AutoDiff